La vie rêvée des chaussettes orphelines
Alice quitte New York pour tenter de se reconstruire à Paris. Elle veut oublier, fuir un passé qu’elle cache derrière un quotidien millimétré, des somnifères et un sourire qui sonne faux.
Elle trouve un travail dans une start-up au concept un peu fou : réunir les chaussettes orphelines. Une idée en apparence légère, mais qui symbolise à merveille sa propre vie: une existence incomplète, à laquelle il manque une moitié. Au contact de ses collègues, de leurs histoires et de cette mission improbable, Alice commence lentement à se reconstruire.
En parallèle, le journal intime de Scarlett, vient s’entrelacer à son histoire. Deux voix, deux blessures, deux vies qui, peu à peu, se répondent.
Et quand les fils se nouent enfin, une vérité bouleversante et inattendue éclate.
Ce roman m’a beaucoup touchée.
Derrière son titre léger, La Vie rêvée des chaussettes orphelines aborde avec délicatesse des sujets lourds : la perte, la maternité, la culpabilité et la reconstruction de soi.
Marie Vareille parvient à trouver le juste équilibre entre émotion et pudeur. On referme le livre avec la sensation d’avoir vécu quelque chose d’intime et sincère.
Le déroulement est inattendu et la révélation finale donne tout son sens au récit. Rien n’est gratuit : chaque chapitre, chaque détail prépare une vérité bouleversante, mais aussi porteuse d’espoir.
C’est un roman plein de sensibilité, écrit avec une grande justesse.
Le Chien Blanc