
Tout le monde aime Clara
Clara, 17 ans, mène une vie ordinaire jusqu’au jour où un terrible accident de voiture la plonge dans un coma de longue durée. Lorsqu’elle se réveille, rien n’est comme avant : elle porte en elle un don étrange, celui de percevoir des visions, d’anticiper, de ressentir des choses que les autres ignorent.
De son côté, Alexis, son père, est submergé par la culpabilité. Il s’inscrit à un atelier d’écriture animé par Éric Ruprez, un auteur au passé mystérieux qui n’a publié qu’un seul livre des décennies auparavant. Au fil des séances, se croisent les récits d’Alexis, de Clara, de Ruprez; trois voix qui finissent par tisser ensemble une histoire de douleur, de résilience, de quête de sens et de liens invisibles.
À travers ce roman en trois parties, Foenkinos explore l’impossible retour après un traumatisme, le poids des non-dits, mais aussi la force de l’art et de l’imaginaire pour réparer ce qui semble brisé.
Tout le monde aime Clara est un roman à la fois bouleversant et intrigant. David Foenkinos y mêle drame intime et une touche de mystère, en explorant les séquelles d’un accident, la culpabilité d’un père et la capacité de l’art à panser les blessures. La plume est fluide, empreinte d’émotion et de délicatesse, même si le récit connaît parfois quelques longueurs. Malgré ces petites faiblesses, l’ensemble reste fort et marquant : une histoire qui interroge sur la mémoire, les liens familiaux et les chemins inattendus vers la résilience.
Le chien blanc

